En ce mercredi je quittais le boulot à midi. Il commençait à neiger à peine. Sur le "périf" ça s'est sérieusement précipité. Rapidement le revêtement se transformant en bouillie neigeuse et les délais annoncés grimpaient plus vite que l'on avançait ! Dans la montée de Boissy-Saint-Léger la circulation restait dense et je fus contraint à quelques démarrages en côte déjà incertains !
Mais le projet ne se résumait pas à rentrer du boulot. Une seconde étape devait nous emmener à Tournus. Une des solutions était d'attendre le lendemain, mais avec des risques de verglas accrus alors. Une autre solution était de partir de suite en misant sur le fait que les basses températures étaient au nord !
La neige nous a tenu encore jusqu'aux environs d'Auxerre. Une halte sur une aire de repos nous a néanmoins fait mesurer tout le "charme" de ces conditions météo. Il ne neigeait plus vraiment mais il y avait une bise bien fraîche mêlée d'une sorte de grésil. Brrrrr ! (et je ne suis pas frileux pourtant...)
Plus loin la pluie a remplacé la neige. Elle était souvent soudaine et généreuse.
A 19h nous étions à Tournus. Température de 12 degrés. J'y croyais pas ! Il devenait anachronique alors d'entendre la radio nous rapporter la situation parisienne, et les blocages inextricables des routes là où étions passés quelques heures plus tôt à peine.
Il nous restait alors la troisième mi-temps. C'était la fête des lumières à Tournus. Autant dire qu'au vu de la météo encore très capricieuse et pluvieuse nous nous attendions à un flop. Et bien pas du tout ! Tout le long de la rue principale les stands se succédaient avec à chacun de nombreux visiteurs. Je n'ai certes pas l'expérience de la préfecture, ni celles des syndicats, en matière de comptage. Toutefois je me hasarderais volontiers à dire qu'il a pu y avoir là plus de visiteurs que la ville ne compte d'habitants. C'est dire le succès pour un soir pluvieux de semaine. Les associations et commerçants avaient chacun leur stand proposant pour le dîner en plein air bien plus de choix que nos estomacs ne pouvaient envisager. Quel dommage il fallait se déterminer entre : le sauté de dinde, les huitres, les charcuteries, la saucisse de Morteau, le saucisson chaud, les escargots, l'andouillette, la tartiflette, les pâtisseries "maison", gaufres, crêpes, marrons ...et j'en oublie bien sûr. Quel dynamisme ! Bravo !