"Autour de Tournus", le blog de Dominique Devez, plus ou moins connecté avec le site du même nom
(http://autourdetournus.free.fr)



dimanche 19 février 2012

Morogues - Sancerre sans lumière ...ou presque


Cette fois c'est Nicole qui a été instigatrice sur ce projet quelque peu sportif (Morogues  Sancerre ; marche de 30 km pour partie nocturne). Pour tout dire, je préfère. D'abord parce ça m'économise les étapes de persuasion, et ensuite parce que ça me dédouane de toute culpabilité si d'aventure le projet passe physiquement mal pour elle.

Soyons malgré tout honnête : Morogues - Sancerre (30km) ne signe pas dans la même catégorie que Bourges - Sancerre (56km). Néanmoins cela fait quelques temps que nos marches ne se jouaient plus dans ce registre pour le moins sportif. Voilà pourquoi la proposition était tout aussi surprenante qu’audacieuse. Autant dire que j’ai salué cela en souscrivant sans réserve.


Mais dur, dur.  Déjà : il a fallu se lever a 1h du mat., puis enquiller l'autoroute sous une pluie battante parfois. Plus d'une fois, en pareil cas, nous aurions ajourné, mais, sur ce coup là nous avions signé (virtuellement). Donc, pas d’hésitations : on y va.
A Sancerre nous avons un quart de marge pour accrocher un des cars qui doit emmener au départ de Morogues. Un quart d’heure pour garer la voiture quelque part, puis vaquer aux ultimes préparatifs. Finalement les cars sont déjà bien remplis et dans le second nous ne trouvons plus que deux places distantes. Mais, peu après être installés, Nicole vient me dire : j'ai oublié les dossards réfléchissants et les lumières dans la voiture. L'alternative était claire alors : ou on prenait le risque de descendre et de laisser le car filer sans nous, ou on se passait de ce précieux attirail. Nous optons pour la seconde solution. Mais ça promet d'être plus sport !

Une fois partis sur cette marche, nous n'avons pas eu besoin de trouver notre rythme. D'autorité celui ci se calqua sur un groupe de 4 dont l'éclairage nous est apparu suffisamment généreux, bien que largement atténué pour nous qui étions derrière (fallait pas faire les difficiles).
Mais peu après, alors que la pluie ne lâchait pas prise, le premier passage non bitumé est arrivé, et rapidement avec lui les premières boues et autres terrains glissants. Et, là, nous avons compris que ce serait effectivement beaucoup plus sport avec cet éclairage très précaire intercepté tant bien que mal.
Plus loin un tronçon de route a repris temporairement, puis on nous a prêté une lampe. C'était une lampe à moulinet. Pour que cela marche il fallait pédaler avec les doigts (pas très innovant n’est-ce-pas pour moi qui fait du vélo).

Plus tard le jour est arrivé enfin, et avec lui le grand beau. C'était si inattendu ça que ça vous réconcilie avec beaucoup de choses. Le premier acte était terminé (au diable !), le second allait être bien plus sympa, au moins de ce point de vue là.

Mais tout de même nous avons trouvé que le terrain était particulièrement gras (message personnel : Danielle, je le jure, sur ce coup ci ce n'est pas moi qui avais dessiné le parcours !)
























Quand Sancerre est annoncé, tout s'arrange ...surtout vu sous cet angle là !

Eh oui : Sancerre est en vue !

Quand les marcheurs labourent le chemin, le balisage est assuré jusque sur la route !


mercredi 8 février 2012

Panne de direction sur renault clio : changement de la colonne = 1800 euros !

Je n’aime pas trop mélanger les genres sur un blog qui est davantage fait pour divertir. Toutefois je ne peux résister au besoin de partager ici ma dernière expérience voiture.
C’est arrivé la veille de noël, comme s’il allait manquer un cadeau le lendemain. Nous avions garé la voiture normalement. Mais, au moment de repartir, un quart d’heure plus tard, le tableau de bord affiche « panne de direction » et la direction est effectivement quasiment bloquée.
Il a fallu faire remorquer le véhicule jusqu’à la concession Renault la plus proche, et le cadeau de noël tant redouté est arrivé avec le diagnostic, sans appel : il faut remplacer l’ensemble de la colonne. Coût 1800 euros.

Ce faisant je suis tout de même allé sur internet, pour me rendre compte que des forums parlent abondamment du souci, que cela se produit principalement sur les Renault modus et clio 3, que cela arrive à tous les kilométrages (des cas recensés à partir de 19000 km sur des véhicules de 2009 parfois), que la colonne de direction n’est pas réputée pièce sujette à usure, qu’elle ne fait objet d’aucune mention sur le carnet d’entretien, que le montant de la réparation était d'abord entre 1400 et 1500 euros alors que maintenant il grimperait plutôt entre 1800 et 1850 euros.
Bref je vous laisse tirer toutes les conclusions qui peuvent s’imposer.

Bien sûr je n’en suis pas resté là, demandant la prise en compte par Renault. Mais celui-ci a totalement décliné (prétexte : c’est du au vieillissement car la voiture est de 2006).  A d’autres ils répondent qu’elle n’est plus sous garantie ; mais à d’autres aussi  il propose une prise en compte  à 100%, ou à 80% pour un véhicule de plus de 130000 km. Voilà qui est bien troublant tout de même !

J’en terminerai …

pour dire qu’un collectif existe et est en action sur ce sujet .  Donc si vous êtes concernés par cette panne, n’hésitez pas à faire remonter votre cas. L’adresse est la suivante : collectif.panne.direction@gmail.com

pour signaler que des médias commencent à s’intéresser au sujet, dont France-Info qui l’a déjà abordé par deux fois sur son antenne.

et surtout, pour m’inquiéter que ce phénomène se produise aussi en roulant.  Il y a plusieurs cas avérés qui témoignent d’une direction qui devient subitement très dure (beaucoup plus dure que lorsque nous n’avions pas de direction assistée), et donc très dangereuse : imaginons simplement que cela se produise à pleine vitesse, sur autoroute, ou dans une courbe notoire.  Faudra t-il attendre un accident mortel pour que le sujet soit sérieusement pris en charge, et dira t-on encore que c’est juste normal car lié à l’usure normale du véhicule ?


Voilà pour ce message un peu exceptionnel sur « autourdetournus », mais qui va très vraisemblablement trouver une suite dans un développement plus approprié dans un contexte plus particulièrement dédié.   A suivre donc !


PS (le 13/02/2012) : comme sous entendu ci-dessus, un blog spécifique existe maintenant sur ce sujet. On y trouvera tout un ensemble d'informations utiles pour toutes les victimes de cette panne de direction, parce qu'il faut bien que les choses changent et qu'on va tout faire pour cela ! : http://collectif-panne-direction.blogspot.com/


mardi 7 février 2012

Première ascension hivernale du Mont Saint-Romain (579 m)


Le Mont Saint-Romain


Première ascension hivernale... D’accord, le titre est un peu pompeux...

Mais quand même. On ne pourra contester "l’hivernal" puisque, tout en allant sur les lieux de notre forfait (Blanot) le thermomètre est monté (pardon : descendu !) jusqu’à -11°C.  Après, on n’a plus su car nous n’avions plus le thermomètre. Mais incontestablement la bise qui soufflait allégrement au sommet du Mont Saint-Romain (point culminant des Monts du Mâconnais) après avoir abondamment balayé les terres enneigées et gelées,  ne s’est pas privée d’intensifier le froid ressenti (pour reprendre l'expression à la mode !)

Bien sûr, on pourra contester le fait qu’il s’agisse d’une première. Mais tout de même, pour ce qui nous concerne, c’était bien notre première ascension hivernale du Mont Saint-Romain. Ce n’était pas un exploit certes, mais c’était tout de même un peu plus fada que de rester les pieds dans les pantoufles devant je ne sais quelle cheminée.

Vue du Mont Saint-Romain
Mais le Mont Saint-Romain n’était pour nous que le hors d’œuvre d’une marche de 22 kilomètres.  Temps radieux, si ce n’était cette foutue bise. Halte déjeuner en refuge (si l’auberge du Grison de Praye m’autorise ce qualificatif que personnellement je trouve assez approprié pour une halte au chaud au cours d'une randonnée). Les bûches crépitaient dans le poêle central tandis que les œufs en meurette et autres andouillettes allaient requinquer le « bonhomme ».  Etape sympathique avant de retourner dans l’hiver.  Et, au bout du compte : un grand bol d’air frais, et quelques photos un peu glacées ! 



Pour le raisin et le vin, on reviendra plutôt dans quelques mois !

lundi 6 février 2012

Ce n'était pas un jour à tomber dans la Saône

Des vagues presque comme au bord de la mer.  Une eau toute prête à geler.  Brrrrrrr !   On a connu des bords de Saône plus chaleureux !