Si vous êtes tombés sous le charme des églises romanes bourguignonnes, vous n'avez sans doute pas été sans remarquer leurs toits de laves. Ces laves en question, ce sont des pierres plates (trouvées dans les terrains du Mâconnais, ou extraites de carrières). Selon leur qualité elles ont été utilisées pour l'élévation de murs (mugers), la contruction de cabanes de vignerons (cadoles), ou pour des toitures de maisons, ou églises.
Heureusement on trouve encore de nombreux toits de laves qui, lors de leur restauration, ont échappé à des solutions plus radicales et surtout moins couteuses telle la tuile mécanique. On le doit entre autres au travail des artisans laviers.
Pendant 16 ans, Monsieur Jean Pierre, s'est forgé une expérience solide dans le domaine. Sa compétence a vite été reconnue par les architectes des monumemts historiques qui lui ont régulièrement confié des travaux de restauration. Pendant 16 ans il a enchainé chantiers sur chantiers intervenant ainsi sur la plupart des églises romanes de la région, mais aussi sur de nombreuses maisons privées. Il est même allé oeuvrer jusque dans le Jura. Il nous raconte cette expérience, ses fortunes et infortunes, son métier d'artisan lavier, mais aussi le milieu du compagnonage. Un livre très instructif, qui force l'admiration également : "Toits de Laves, mémoires de Pierre"
Le livre est épuisé mais on peut le trouver dans des bibliothèques telle celle de Tournus.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire