Au programme : une rando vélo itinérante ; boucle de 700 km en 7 jours au départ de Tournus ; direction le Jura.
Mais voilà : Nicole, qui a pris goût à son Bernard Hinault (je parle de sa monture bien sûr !) a joliment constaté que celui ne supportait pas les porte-bagages. Du coup, question bagages, c'est moi qui m'y suis collé, histoire de me donner un handicap compensant nos différences physiques (ben tiens !).
J'ai donc ressorti cette vieille connaissance : ce "Randoncycle" spécial cyclocamping qui, tout nu, pèse déjà 15 kg (juste le double du vélo que se paye tout cyclo qui a un peu envie de se faire plaisir au mépris du porte-monnaie). En y ajoutant sacoche de guidon, d'autres sacoches avants et arrières, on obtient ainsi quelque chose d'un gabarit voisin de la moto, ...sauf qu'il manque le moteur bien sûr. ...encore que, en la matière, il paraît que bibi peut faire l'affaire..
Ca ne fait rien, cela m'a fait un sérieux retour aux sources, comme d'un autre monde avec : les manettes de dérailleurs encore au niveau du cadre ; une roue libre de 7 vitesses (et non 10 comme on trouve maintenant), et encore la septième était inutilisable la chaîne venant se coincer contre un cadre trop étriqué ; sans compter l'absence de cales-pied (mais là je suis bien responsable car j'avais oublié de redescendre à Tournus les chaussures à cale qui étaient revenues détrempées de la dernière sortie vélo !).
Ajoutons donc à cela tout l'attirail des bagages et on obtient un engin peu avenant à manoeuvrer. Mais, conduire un truc comme ça, c'est un peu comme le vélo : ça ne s'oublie pas ; on retrouve vite les sensations, et un confort presque. Etonnant je l'avoue. En plus toutes ces sacoches, ça a vraiment un côté pratique. On a l'impression qu'il y a toujours une place pour ajouter quelque chose ...jusqu'à ces Paris-Brest qui après une vingtaine de kilomètres, n'ont pas même été chahutés, pas plus qu'il n'ont été mouillés par la pluie ! (ça, je le mentionne pour mes amis cyclos qui n'en loupent jamais une pour me prendre en photo en train de dévorer un gâteau - carburant comme un autre pourtant !).
Ainsi donc commençait notre petit périple qui finalement a surtout eu un défaut : celui de prendre place au moment des Saints de glace (une autre affaire dont je pourrais bien reparler...)
Anyway, before I finish, I just want to deliver a personnal message : Victoria, I have been a bit kind with you : I have put a Mary Higgins Clark book (all in english), in my luggage. I have not finished it and I still wonder where is Mack, but I hope you will forgive me if I do not find the necessary time for my english homeworks.
dimanche 16 mai 2010
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Mais il est beau ce randocycle, et il me rappelle à moi aussi de beaux souvenirs!!
RépondreSupprimerEh oui Delphine. C'était les temps cyclocamping : la Bretagne, puis Paris-Strasbourg (tu avais 12 ans à peine !), puis Paris-Bordeaux, Paris-Hendaye, Paris-Nantes-la Rochelle-Paris (cette fameuse rando pluvieuse où un cyclo rencontré nous affubla du nom de "famille à roulette")...
RépondreSupprimerAu fait, ces "Flèches de France", tu penses que tu les terminera un jour ? C'est qu'elle est belle à découvrir à vélo notre France...