Gil, on se la termine cette cuisine ?

Comme notre plancher de Tournus avait été refait, c'est tout le coin cuisine qui avait sauté.


Nicole avait fixé le cahier des charges : refaire à l'identique d'avant. …mais "en moins bricolé" tout de même, puisque, en démontant l'ensemble, nous constations qu'une porte tenait grâce à un foret qui avait sans doute cassé là pendant le montage ! On comprend comme il était plus facile de le laisser en place...

Dans cette affaire, il y avait juste un petit bémol, n'étant pas personnellement "pro" dans le domaine cuisine et bricolage ! C'est donc Gil qui a permis de réaliser le projet en apportant son savoir faire, et des mains supplémentaires tandis que Nicole assurait le côté enduits et peintures.
Merci infiniment Gil. J'espère que l'arpette que j'ai été s'est montré suffisamment à la hauteur !

Pour autant, le travail s'est étalé dans le temps, (ben ouais : entre nos temps passés hors de Tournus et ceux occupés à d'autres distractions…). Nous avons donc décidé de porter l'assaut final ce dernier week-end. Ainsi, désormais, il ne reste plus que quelques finitions à faire, et on va enfin pouvoir remplir les placards !

Les cheminées encore, mais à vélo cette fois

En surfant sur le web, je suis tombé sur le site "gregonline" qui proposait un circuit vélo "cheminées sarrasines" au départ de Saint-Trivier-de-Courtes.

Il n'en a pas fallu plus pour que nous mettions le cap sur Saint-Trivier.  Sympahique ballade, sur petites routes tranquilles et un poil bosselées (c'est la Bresse ça !).  On a un peu plus galéré pour trouver la route sur le retour vers Vescours, mais on a fini par s'en sortir malgré tout. C'est que le réseau de petites routes est dense et parfois un peu déroutant.
Belle moisson de fermes bressannes et cheminées bien sûr. Curieux, le parcours ne passe pas par Pérignat ...qui est juste à côté pourtant. Cette ferme vaut bien le détour... Quelques autres fermes aussi ne sont pas signalées sur le descriptif (dont celle de la Servette à Saint-Triviers), ...mais j'ai vu qu'il existait aussi un parcours pédestre (fichier pdf sur le site de l'office du tourisme), qui permettra donc de compléter la visite...

Il faut touner dans Tournus

Vous visitez Tournus ?  Alors, ne vous contentez pas de visiter Saint Philibert ; allez voir aussi le musée de l'hôtel Dieu, et celui du vélo. Remontez la rue principale, la Saône, et puis allez voir aussi ce qui se cache dans les coins un peu plus reculés, comme ici par exemple :

Un autre vélo

Un autre vélo trouvé à Tournus à l'occasion du Tour de France :

Mais celui là, il ne devait pas faire la grande boucle !

Le Tour de France, vous vous souvenez ?

Souvenez-vous.  Voici une semaine le Tour de France quittait Tournus, comme on peut le voir ci-dessous :

Alors, je vous donne rendez-vous prochainement sur le site "autourdetournus".  Vous y trouverez une petite moisson de photos...

Une semaine de vélo dans le Jura

Pour les amateurs de randonnée, le site autour de Tournus propose un récit illustré de photos suite à notre dernier périple dans le Jura au départ de Tournus : la page du site

Les fontaines de Tournus. Tristesse...

Naguère, on s'affairait auprès de la fontaine du Tromphoir (rue du même nom dans l'ancien quartier de la Pêcherie).  Depuis, pour des raisons, connues ou inconnues, la source s'est tarie (on a dit que c'était les infrastructures en amont qui en avaient eu raison).
Pire même, depuis quelques mois, la fontaine a perdu ce qui lui donnait encore l'apparence d'une fontaine (cf photo ci-dessous extraite du du site de JA Colin).  Quelle tristesse !

La fontaine il y a peu encore

La fontaine aujourd'hui

C'est un peu notre patrimoine qui s'en va...(cf article du Journal de Saône et Loire)


L'eau a coulé aussi place Carnot ...et ne coule plus non plus aujourd'hui. On m'a dit que c'était les riverains qui s'étaient plaints du bruit. J'avoue que j'ai peine à le croire.  J'imagine en effet que la fontaine était arrivée sur les lieux avant bon nombre de riverains, lesquels alors étaient sans doute venus en connaissance de cause...  (un peu comme si quelqu'un venant s'installer près d'une rivière demandait ensuite qu'on l'assèche pour cause de désagrément !)
Enfin, je ne sais pas, mais, ce que je vois, c'est le résultat aujourd'hui. Quelle tristesse !

L'eau c'est la vie. L'eau attire la vie aussi. Et la vie dans un village, dans une ville, c'est primordial. Vous ne trouvez pas qu'elle est un peu triste notre place Carnot ?

Je sais bien que mes propres sentiments ne sont vraisemblablement pas de nature à renverser les choses. Pourtant, je voudrais croire au miracle...

Du flamenco à Tournus

A l'occasion du Tour de France, le flamenco s'est installé place de l'hôtel de ville.  Pas besoin de chauffer la "salle" ; la météo s'en était occupée !

Le Tour de France ...à Tournus

Ainsi le Tour de France est passé à Tournus. Mieux même il y a fait étape. Qu'on soit adepte ou non, on ne peut nier l'évènement. Il aura fait parler de Tournus (en prononçant bien le "s" final parfois), plaçant même temporairement la ville sous les projecteurs internationaux. Je connais quelques cafés qui ont fait recette ; d'autres commerçants ont en revanche eu plus de mal à drainer les clients (il est toutefois vraisemblable que la chaleur a joué les troubles-fêtes). Il restera les retombées indirectes ...qui seront sans doute plus difficiles à mesurer...  Mais, tout ce qui fait parler de Tournus (en bien) est toujours bon. Même sur notre télé nationale on s'est félicité de l'accueil de Tournus, alors...

Pour ma part, les affaires de dopages ont depuis longtemps eu raison de mes passions. Il était clair que je n'allais pas être dans les fans qui allaient se marcher dessus pour voir un bout de champion.  Il n'empêche, il y a dans ces rendez-vous quelque chose de magique. Cette boucle, malgré les remous parfois, sait décidément bien drainer les foules et enthousiasmes. Un des seuls rendez-vous sportifs qui soit à la portée de tous finalement.

Voici quelques autres clichés :

Il est ouvert ce musée du vélo !

Tout le monde le sait n'est-ce-pas : la collection de "vélo" de Michel Grézaud a repris le chemin de Tournus avec l'ouverture du musée le 19 juin. C'était un juste retour aux sources puisque telle était l'origine de cette collection avant qu'elle ne prenne le chemin de Cormatin, puis celui d'un garage de fortune où elle attendait qu'un hôte puisse l'héberger de nouveau.

Ce sont près de 200 pièces qui se partagent désormais 3 vastes salles. Au travers des âges et des usages, cette exposition ne peut que nous laisser perplexes et émerveillés devant des montures dont on a peine à croire parfois qu'elle aient pu être précurseurs de nos cycles d'aujourd'hui.
Les locaux (ancienne féculerie située au Pas Fleury - sortie sud de Tournus par la RN6) sont eux aussi tout à fait dignes d'intérêt.

Tandis que nous repassions là le samedi matin, nous y avons fait la rencontre fortuite de Raymond Poulidor.(qui était de passage avec le Tour de France). Toutefois, mais si le champion est à lui seul une figure emblématique du monde du vélo, il ne faisait bien sûr pas partie de l'exposition !

On ne peut que s'estimer heureux devant la réhabilitation de ce musée et de ce patrimoine accumulé par  Michel Grézaud et que celui-ci aurait incontestablement bien aimé nous faire découvrir en personne.

L'association "envies de vélo" qui gère le musée semble pleine de projets.   Je lui souhaite de pouvoir s'en donner les moyens.

En savoir plus sur le musée du vélo : http://www.enviesdevelo.com/

Ce que les candidats à la Bourguigonne n'ont sans doute pas vu

En ce dimanche 11 juillet (lendemain de Tour de France), je me suis jeté dans l'arène à mon tour (mais beaucoup plus modestement bien sûr). C'était bien chaud d'ailleurs. Mais quelle idée m'a pris donc...

Le hasard a voulu que mon parcours (dessiné par mes soins) coïncide beaucoup avec celui de la Bourguignonne, épreuve cyclosportive organisée par le Vélo-Club de Tournus. Ce n'était certes pas le Tour de France mais il m'a suffi d'être doublé par un peloton pour me convaincre que décidément eux et moi n'avions pas grand chose de commun à part le fait d'être sur un vélo. Ça décoiffait et pour eux il n'y avait certainement pas de place pour le bucolique.

Peu avant j'avais échangé avec un vélociste de Varennes-le-Grand qui apportait gentiment ses services d'assistance technique aux participants en proie à des problèmes matériels.  Mais comme il me le faisait remarquer ces besoins d'assistance sont assez illusoires car, en cas d'incident technique, les participants préfèrent abandonner, tous les espoirs de rattraper le temps perdu se trouvant ruinés...

Chacun son plaisir.  De mon côté j'ai poursuivi ma petite virée de 80 kilomètres, avec quelques nouvelles photos dans ma besace